SEPT VIES-Le sacrifice-
Hanté par un secret, Ben Thomas cherche sa rédemption en
transformant radicalement la vie de sept personnes qu'il ne connaît
pas. Une fois son plan mis en place, plus rien ne pourra l'arrêter.
C'est tout du moins ce qu'il croit. Mais Ben n'avait pas prévu qu'il
tomberait amoureux de l'une de ces personnes et que c'est elle qui va
le transformer...
Voilà le résumé de ce mélo qui se voudrait tire-larmes mais qui au final ne dégage pas véritablement d'émotion, tant il est lourd, lent et parfois même ennuyeux.Pourtant le scénario était au départ assez intéressant, l'histoire de cet homme qui doit se racheter après avoir provoquer l'irréparable, semblait pour le moins attractif.
Mais le résultat est très décevant, dès le début, on ne comprend pas grand-chose, on essaie vaguement de compter les sept vies à sauver en question, uniquement trois sont bien traitées, puis une fois qu'on a à peu près compris, çà n'a plus vraiment d'intérêt, quant à la fin, çà dégouline mais çà ne nous émeut même pas, c'est assez pathétique!
Jamais on accroche, certaines scènes sont beaucoup trop longues et n'apportent pas grand-chose, malgré pourtant le talent des interprètes.
Will Smith, toujours aussi magnétique et de plus en plus bon comédien, a beau nous faire ses yeux de chien "a-battu", de cocker triste (et il le fait très bien!), le réalisateur a beau le filmer en long et en large, en gros plan, de dos, sa nuque, courant sous la pluie, ruisselant de sueur,etc.., Rosario Dawson a beau jouer la malade, tout en nous offrant sa belle plastique, même si ils sont très bien, ils se débattent comme ils peuvent dans ce scénario sans suspense et surtout sans sensibilité , seuls leur physique et leur charisme sauvent le film!
On notera malgré tout l'excellente prestation dans un second rôle de Woody Harrelson en pianiste aveugle.
Cruelle déception pour cette histoire qui aurait pu être touchante et sensible et qui à l'arrivée s'avère être un mélo sans âme et assez mièvre au demeurant.Dommage.
MA NOTE: 11/20